La scène de l'ascenseur [Docteur House]

Spoiler : Aucun.
Genre : NC 17
Note de l’auteur : Ceci est ma première fic dans se genre là alors soyez indulgent, bonne lecture…


Parking de l’hôpital Princeton Plainsboro.

Elle était en retard, cela n’était pas arrivé depuis longtemps. Elle attrapa son sac à main sur le siège passager et sortie de la voiture prenant bien soin de bien la fermer avant de se diriger à pas rapide vers l’hôpital. Elle entra dans l’ascenseur soufflant un peu. Elle sursauta lorsqu’une canne empêcha les portes de se refermer. Le docteur House entra dans le cube de métal. Elle ferma les yeux elle aurait préféré croiser n’importe qui mais pas lui.
House : A ce que je vois vous êtes en retard. Apparemment votre amoureux ne vous a pas retenue au lit pour une sieste crapuleuse puisque il est en haut.
Allie : Ma vie privée ne vous regarde pas House.
House : Y’a pas si longtemps vous me laisser une porte ouverte sur votre vie.
Allie : Les choses ont changé.
House : (cynique) Ah oui vous sortez avec Chase.
Mais alors qu’elle allait lui répondre, l’ascenseur stoppa brutalement et les lumières s’éteignirent. Ne laissant qu’un toute petite lumière de sécurité allumé. House après que ses yeux se soient habitués à la faible luminosité, vit la jeune femme reculer vers le mur du fond. Il pouvait entendre sa respiration de plus en plus rapide. Il s’approcha d’elle et elle se dégagea pour se réfugier dans le coin de l’appareil.
House : Ca va ???
Elle ne répondit pas se laissant plutôt glisser sur le sol appuyée contre la paroi, il voyait qu’elle essayait de se calmer sans vraiment y parvenir.
House : Cameron ?
Il enclencha l’alerte en pressant sur le bouton avant de s’approcher de la jeune femme. Il se laissa glisser au sol juste à coté d’elle. Il ne comprenait pas du tout sa réaction. Et avait peur d’avoir poussé le bouchon un peu loin cette fois. Il approcha sa main de la jeune femme.
Allie : Ne me touchez pas, je ne sais pas si je serais capable de me contrôler.
House : D’accord, commencez par vous calmer.
Elle tenta de calmer les tremblements qui lui parcouraient le corps.
House : Votre réaction me laisse à penser que vous avez du passer un certain temps enfermé.
Allie : Ca ne vous regarde pas !!!! Pour fois mêler vous de vos affaires.
House : Vous deviez être vraiment jeune.
Sa respiration s’accéléra, lui faisant comprendre qu’il était dans le vrai.
House : Allison regardez moi.
Elle ferma les yeux et laissa sa tête retombé sur le mur avant de se tourner vers lui.
House : Racontez moi.
Allie : Pourquoi ??? Pour que vous vous serviez de ça contre moi ??? Allez vous faire foutre House !!
Le silence s’installa entre les deux médecins, Allison était nerveuse et House ne savait pas quoi faire, les relations humaines étaient pas trop son truc, il tenait à elle, il avait su le dire à Wilson, mais à chaque fois qu’elle se rapprochait trop de lui, il ne pouvait pas s’empêcher d’être méchant. C’était plus fort que lui. Mais sur l’instant elle semblait tellement fragile…
House : Vous savez mon père est un de ses hommes qui pensent que tenir une famille passait par les coups…
Elle releva les yeux sur lui, il venait de lui faire une confidence, malgré la colère qu’elle éprouvait envers lui, elle n’en restait pas moins curieuse. Cet homme la fascinait, autant qu’elle l’admirait et le détestait. Ses sentiments étaient tellement contradictoire.
House : … je ne veux pas m’attacher aux gens parce que je ne veux pas risquer de devenir comme lui. Maintenant c’est à vous de faire une révélation.
Allie : Je vous ai menti.
House : Sur quoi ???
Allie : Mes parents ne me battaient pas mais dans ma famille d’accueil oui.
House : Où étaient vos parents ?
Allie : Ils sont morts quand j’avais trois ans.
House : Les coups n’expliquent pas la claustrophobie.
Elle se mit debout commençant à arpenter la pièce de long en large. Il ne savait pas quoi faire, cette fois l’attitude de la jeune femme était tellement différente de celle qu’elle arborait habituellement. Il se mit debout à son tour et s’approcha d’elle. Sa nervosité se lisait sur son visage, mais alors qu’il fit un pas de plus, elle recula brusquement.
Allie : Ne me touchez pas.
House : On se calme.
Allie : Je vous le demande une dernière fois, ne me touchez pas.
Les mains de la jeune femme tremblaient, ses mâchoires étaient contractées.
House : Vous faites une crise d’angoisse, Cameron.
Allie : Je sais merci.
Elle était sèche et cassante mais House n’en avait que cure, il connaissait se genre de réactions pour être d’une certaine façon déjà passé par là.
House : Cameron, maintenant vous allez m’écouter sinon je vous vire.
Allie : (cynique) Si on ne tombe pas avant.
House : Allison !
C’était à son tour d’être sec et cassant et pourtant, l’entente de son prénom fit stopper net la jeune femme.
House : Bien maintenant vous allez fermer les yeux et respirez profondément.
Elle hésita puis finit par fermer les yeux.
House : Je vous ai dit de respirer pas de bloquer votre respiration.
Elle était beaucoup trop nerveuse, il se rendit compte que la rendre plus calme ne serait pas une partie de plaisir, titillé entre son envie d’en savoir plus sur le passé de la jeune femme et le faite qu’il ne savait pas combien de temps ils resteraient bloqués là, il décida qu’il valait mieux commencer par la calmer. Il pensait bien à lui donner un de ses comprimés de Vicodine pour la rendre stone mais il savait que même dans cette état elle refuserait.
House : Vous me faites confiance ?
Le docteur Cameron fut surprise par la question et ouvrit les yeux pour tenter de croiser le regard de son patron.
House : Je vous ai dit de fermer les yeux.
Elle les referma aussitôt.
House : Bien maintenant, répondez à la question que je vous ai posé, est ce que vous me faites confiance ?
Allie : Je ne sais pas… Je crois que oui.
Elle frissonnait, envahit par des sueurs froides, elle sentait ses jambes devenir cotonneuses et son esprit à se troubler.
Allie : House…
Se fut la dernière chose qu’elle put dire avant de perdre connaissance. House l’avait vu venir en voyant le corps de la jeune femme parcouru de frissons de plus en plus intenses. Il fit un pas vers elle et eut juste le temps de la rattraper avant qu’elle ne heurte le sol.
House : C’est pas vrai.
Il prit appui sur le mur, lâcha sa canne et se laissa glisser sur le sol, tout en serrant Allison dans ses bras. Une fois à terre, il s’assura qu’elle allait bien même si il savait qu’elle ne pouvait qu’aller bien. Il ne s’agissait que d’une crise d’angoisse et pourtant il était inquiet pour elle. Il l’installa du mieux qu’il pouvait laissant la tête de la jeune reposer sur sa cuisse valide. Soudain une voix se fit entendre de l’autre coté de la paroi, une voix de femme.
Voix : Y’a quelqu’un la dedans ?
House : Cuddy ???
Cuddy : C’est vous House ?
House : Qui voulez vous que se soit ??? Le pape ???
Cuddy : Vous êtes seul ?
House : Non, Cameron est avec moi.
Cuddy : Vous allez bien ???
House : Moi oui, mais Cameron est inconsciente.
Cuddy : Un problème ?
Wilson : Ne me dis pas que tu l’as assommé pour qu’elle se taise ?
House : Je ne l’ai pas assommé et elle ne l’a pas fait seule non plus puisque je lui ai évité la chute. Je ne sais pas ce qui se passe mais je vous conseil d’ouvrir ses portes avant que la belle au bois dormant ne se réveille. Je n’aime pas vraiment gérer les paniques des claustrophobes.
Wilson : Le problème c’est que ça peut prendre un moment.
House : C’est à dire ?
Cuddy : Au moins douze heures.
House : Vous essayez de me torturer Cuddy ??? Non parce que si c’est ça. Les consultations suffisent.
Cuddy : Je ne plaisante pas House. Vous êtes coincé entre deux étages, et vous atteindre est très risqué. Ils doivent donc réparer la panne…
House : (la coupant) Oui, oui, oui je vois le genre. Wilson ?
Wilson : Oui ?
House : Steve McQueen.
Wilson : Et bien quoi ton rat ?
House : Il faudrait que tu ailles le nourrir et lui tenir compagnie. Il va se sentir seul le pauvre.

Extérieur de l’ascenseur.

Cuddy : (à Wilson) J’ignorais que Cameron était claustrophobe.
Wilson : Apparemment je crois que personne ne le savait à en juger par la réaction de House.
Cuddy : Etre enfermé douze heures avec House doit rendre n’importe qui cinglé, alors si elle est déjà claustrophobe, j’ai peur…
Wilson : Que se soit Cameron là dedans plutôt que Chase ou n’importe qui, est plutôt bon signe. Il ne lui fera rien.
Cuddy : Vous êtes bien sûr de vous.
Wilson : Il tient à elle plus qu’à n’importe qui. Et il a passé tellement de temps à l’observer qu’il sera comment la calmer.
Cuddy : Vous avez l’air bien sûr de vous.
Wilson : Parce que j’ai réussi à lui tirer les vers du nez.
Cuddy : House se soucier de quelqu’un ! On aura tout vu.
Wilson : Cameron n’est pas n’importe qui pour House. Il l’apprécie autant qu’elle lui fait peur, mais elle est aussi un défi pour lui.
Cuddy : House aime se torturer.
Wilson : House est House et restera House.

Ascenseur.

La jeune femme commença à remuer. Elle porta sa main à son front.
House : Enfin de retour parmi nous !
Mais alors qu’elle allait se relever, il lui posa une main sur le front l’obligeant à rester allonger. Elle se sentait nauséeuse.
Allie : Je croyais avoir fait un cauchemar.
House : Non vous êtes toujours dans votre cauchemar.
Allie : Il faut que je sorte.
House : Cuddy a dit qu’on resterait là au moins une douzaine d’heures.
Elle recommença à vouloir se lever et encore une fois il l’en empêcha.
Allie : House, lâchez moi !
House : Seulement si vous restez calme.
Elle repoussa sa main et se mit debout.
Allie : Je ne vais pas pouvoir tenir, il faut que je sors.
House : J’ai aussi envie de sortir.
Elle se mit de nouveau à arpenter la pièce de long en large.
House : Je vous avez dit de rester calme.
Il se mit debout et s’approcha d’elle, elle reculait mais alors qu’elle se retrouvait contre le mur, lui continua à avancer jusqu’à que son corps frôlant celui de la jeune femme. Il pouvait sentir contre lui la poitrine de Cameron se soulever de manière assez erratique. Elle paniquait de nouveau. Il lâcha sa canne ce qui fit sursauter Allison lors du bruit que provoqua sa chute sur le sol. Avec une douceur dont il ne se savait pas capable, il prit le visage de la jeune femme entre ses mains. Hésitante elle releva les yeux sur lui, il y voyait un détresse émotionnelle qui le mit mal à l’aise. Mais il ne put s’empêcher de lui faire fermer les yeux en lui passant avec douceur les pouces dessus. Elle se laissa faire, complètement à sa merci. Il n’était pas sûr de se qu’il faisait mais pendant qu’une de ses mains se dirigeait vers la nuque d’Allison, l’autre lui effleurait avec douceur le visage. Sa Raison mise de coté, il approcha ses lèvres de celles si tentantes de la jeune femme, ils les frôla à peine, respirant son parfum envoûtant. Avant de le les capturer avec une certaine brusquerie. La jeune femme émit une sorte de grognement de mécontentement avant de se laisser déborder par les sensations que procuraient les lèvres de son patron sur les siennes. Les jambes de Cameron faiblirent risquant d’une minute à l’autre de ne plus être capable de la maintenir debout pourtant en aucun cas elle aurait mit un terme à se baiser, satisfaite de se premier pas. Sentant la faiblesse de celle dont il était entrain de goûter les lèvres, il la poussa contre le mur un peu brusquement. La jeune femme coincée entre le mur et le corps de House, intensifia la baiser, forçant la barrière de ses lèvres pour enfin mêler sa langue à la sienne. House laissa ses mains descendrent des joues de Cameron à ses hanches, l’empoignant pour ne pas qu’elle bouge, il la senti protester contre ses lèvres mais il s’en moquait, il avait envie d’elle, là maintenant.

A suivre…

déjà lu ça lol!! La suite maintenant

Très bon début! J'aime toujours autant ta façon d'écrire!