Un, deux, trois. [Docteur House]

Ou comment cesser la guerre entre les ships. Je suis Hameron dans l'ame n'allez pas croire que je deviens Huddy, mais je voulais tester quelque chose de nouveau, j'en ai un peu marre des couples traditionnels puisqu'il s'agit de Cameron/House/Cuddy et puis j'avais envie de m'amuser...

Ceci est ma deuxième fic NC17 et je ne sais pas ce que ça va donner, c't la première fois que je publie sans avoir beacoup d'avance dans l'ecriture mais j'avais envie de vous faire partager cette histoire. Et qui sait vos commentaire me donneront peut-être des idées.

Des spoilers y'en a pas vraiment et puis dans le visionnage j'en suis pas encore a la moitié de la saison 3 alors...

Bonne lecture...



Mardi 3 Juillet.

Le silence régnait dans l’appartement du brillant docteur House. Le diagnosticien regardait la télé sa tasse de café à la main sans se préoccuper de sa compagne qui prenait son café dans la cuisine. Depuis peu leur relation commençait à se détériorer par l’ennui. Pourtant ce n’était pas faute de se défier. Aucun tabou, aucun interdit, tous deux allaient très loin, trop long peut-être. Lisa Cuddy posa sa tasse dans l’évier, enfila sa veste de tailleur et prit la direction du salon.
Cuddy : On se voit au travail.
House lui répondit par une sorte de grognement et elle quitta la demeure de son amant. Voilà six mois qu’ils étaient ensemble maintenant, dans les débuts cela était magique mais voilà comme bien souvent, elle sentait House lui échapper, il se lassait et elle en avait plus que conscience. Elle tourna la clef de contact et prit la direction de l’hôpital où l’attendait une montagne de travail pour ne pas changer.
Elle s’installa derrière son bureau et commença à travailler mais le cœur n’y était vraiment pas. Mais alors qu’elle était au téléphone avec un donateur de l’hôpital, House entra dans la pièce en rallant.
Cuddy : Je peux vous rappeler plus tard, un patient à besoin de moi.
Elle raccrocha.
House : Je ne suis pas un de tes patients Cuddy !
Cuddy : Des fois je me le demande. Qu’est ce que tu veux ?
House : Ca n’a plus d’importance pour le moment mes lèvres réclament tes soins.
Elle contourna son bureau et s’approcha de lui, il joua le jeu en s’éloignant d’elle, ne voulant pas jouer le rôle du patient docile. Elle finit par le coincer près du mur mais House par une mystérieuse prouesse s’arrangea pour que se soit elle qui se retrouve coincé entre le mur et lui. Il lâcha sa canne et bloqua sa compagne l’empêchant ainsi de fuir si elle le désirait. Ce qui n’était pas vraiment le cas pour le moment.
Cuddy : Tu ne seras décidément jamais un patient simple à soigner.
House : Et pourquoi le serais-je ??? Surtout quand je peux profiter d’un décolleter aussi profond.
Cuddy : Tu t’éloignes de moi…
House : Là pour le moment je peux pas être plus près.
Cuddy : Tu sais très bien que je ne te parle pas de ça.
House : Là tu viens de casser l’ambiance.
Cuddy : House…
House : Qu’est ce que tu veux qu’on reprenne nos petits jeux ?
Cuddy : Pourquoi pas.
Elle lui sourit et il lui captura les lèvres avec passion. Mais alors qu’il se séparait d’elle il aperçu Cameron dans le couloir par la fenêtre.
House : Regarde.
Cuddy : Quoi ? C’est ton employée et alors ?
House : Tu veux jouer on va jouer. Je te lance un défi. Mène la à nous, le premier qui arrive à la séduire gagne.
Cuddy : Je pars perdante, elle a un faible pour toi.
House : Oh tu abandonnes déjà…
Il s’éloigna d’elle.
House : Je pensais qu’avec ton charme…
Cuddy : D’accord je prend le pari. Mais aucun de nous ne devra lui faire de mal.
House : Quoi tu as peur que sa naïveté soit mise à l’épreuve… Ca le sera, Cameron est du genre à croire aux contes de fées.
Elle observa à son tour la jeune femme dans le couloir. C’est vrai qu’elle était très belle, et même si par le passé, elle n’avait jamais été vraiment attiré par les femmes, elle sentait qu’elle n’aurait pas de mal à se faire à l’idée de draguer Cameron. Mon D.ieu, elle se sentait comme une adolescente devant son premier flirt. House l’observait, il voyait que son idée faisait son chemin dans la tête de sa compagne et autant dire que se petit jeu l’excitait déjà beaucoup. Il regarda à son tour le physique avantageux de sa jeune employée. Cuddy repoussa House puis quitta son bureau pour se diriger vers Cameron.
Cuddy : Bonjour Docteur Cameron.
Cameron : Ah Docteur Cuddy, bonjour, vous n’auriez pas vu le docteur House ?
Cuddy : Dans mon bureau. Vous êtes ravissante aujourd’hui.
Cameron : Euh… merci.
Cameron croisa le regard de sa patronne et se rendit compte qu’elle l’observait avec gourmandise. Se regard déstabilisa la jeune immunologiste mais l’intervention de House lui permit de se concentrer sur autre chose.
Cameron : Les analyses de Léa Meyer sont arrivées, vous devriez regarder ça.
House : Qui ?
Cameron : Notre patiente !
House : Ah !!!
Il prit le dossier qu’elle lui tendait et pendant que le docteur Cuddy s’éclipsait, Cameron la regarda s’éloigner. Elle avait du mal à comprendre l’attitude de sa patronne. Jusqu’ici les seuls rapports entre les deux femmes avaient été froids et professionnels. Mais ce regard qu’elle venait de lui jeter…
House : En effet, c’est intéressant.
Le diagnosticien prit la direction de leur salle de travail et Cameron se lançait à sa suite.

Plus tard…

House était seul dans son bureau, leur cas avait été résolu et comme d’habitude il avait brillamment trouver le remède miracle. Son portable bipa, un texto, il le prit et le lut, c’était Cuddy, elle voulait savoir si il rentrait avec elle. Il lui répondit qu’il avait quelque chose à faire. Puis éteignit son portable en souriant. Il n’avait pas vraiment l’intention de laisser Cuddy gagner, mais il ne voulait pas en faire trop non plus, voir sa copine draguer une autre femme lui plaisait beaucoup. Il attrapa sa canne son casque et prit la direction du parking.

Domicile de Allison Cameron.

Allison était à moitié allongée dans son canapé un livre à la main. Plus loin la télé émettait des images du film dont la jeune femme se désintéressait complètement pour preuve du son qui était coupé. Son livre ne l’attirait guère plus. Le regard que lui avait lancé sa patronne plus tôt dans la journée la hantait plus qu’elle ne l’aurait voulu. Elle se sermonna mentalement, ses hormones lui jouaient vraiment un tour en se moment. Ce n’était qu’un compliment sur sa tenue, rien d’autre. Et puis les rumeurs disaient Cuddy avec House. Deux coups frappés à sa porte, la tirèrent de ses pensées farfelues. Fatiguée, le corps engourdit, elle fit un effort pour se lever. Elle tourna le verrou et ouvrit le morceau de bois qui protégeait son domaine privé.
Cameron : (surprise) House !
House : Je suis désolé je n’aurais pas dû venir…
Cameron : Entrez.
Elle s’écarta pour le laisser entrer. Elle était surprise de le voir chez elle.
House : Je ne vous dérange pas ? J’étais seul et… et à vrai dire je ne voulais pas rester seul. Vous avez dîner ?
Elle fit non de la tête surprise d’autant de gentillesse de sa part. Ils étaient là au milieu du salon.
House : Qu’est ce que vous préférez pizza ou chinois ? Ah mince je suis sûr que vous êtes au régime.
Cameron : Et pourquoi je serais au régime ?
House : Et bien parce que… Oh oublions.
Cameron : (souriante) Pizza.
Il esquissa un semblant de sourire. Sortit son téléphone portable en installant dans le canapé puis il passa commande. Doucement il tapota le canapé à coté de lui et la jeune femme s’installa. Il récupéra la télécommande sur la table basse et remis le son de la télé avant de passé un bras autour des épaules de sa jeune immunologiste.


TBC

Mercredi 4 Juillet. Hôpital Princeton Plainsboro.

L’heure du déjeuné approchait et toujours pas de House à l’horizon. Les docteurs Chase, Cameron et Foreman s’occupaient comme ils pouvaient. Foreman s’occupait des consultations, Chase se cachait et Cameron était installée au bureau de House pour faire son courier. Un toc à la porte la sortie de sa rêverie, et voir le docteur Cuddy à la porte la déstabilisa. Son regard…
Cuddy : House n’est pas là ?
Cameron : Non on ne l’a pas vu aujourd’hui.
L’immunologiste étouffa un bâillement.
Cuddy : Ca va ?
Cameron : Oui je suis fatiguée, je n’ai pas beaucoup dormi cette nuit.
En effet, Allison avait passé une grande partie de la nuit à discuter et regarder la télé avec le docteur House. Elle avait beaucoup appréciée se moment même si parfois le grand docteur était plus cassant. Il avait aussi été surprit de découvrir que la jeune femme était capable d’avaler autant de pizza, lui qui la pensait plutôt dans le genre régime.
Cuddy : Vous avez faim ?
Cameron : Je vous demande pardon ???
Cuddy : Venez je vous invite à déjeuner.
Cameron hésita, elle venait de passer la nuit avec House, certes il n’avait fait que discuter, mais voilà qu’elle avait l’impression d’être dragué par sa patronne et ça la mettait assez mal à l’aise.
Cameron : Je… Euh… J’arrive.
Cuddy observa la jeune femme, House avait raison, elle pouvait être tellement enfantine parfois. Mais cela la rendait attendrissante. Elle comprenait maintenant pourquoi son compagnon avait eu un faible pour elle. Ce qu’elle ressentait était étrange, elle qui aurait été habituellement morte de jalousie dans cette situation, se retrouvait elle même à draguer la même femme que son compagnon. Décidément House s’arrangeait toujours pour pousser les limites plus loin et elle devait bien avouer qu’elle adorait ça.

Restaurant.

Le repas s’était passé dans la bonne humeur, d’abord quelque peu mal à l’aise Cameron avait fini par se détendre en se rendant compte que la directrice n’avait pas d’intention hostile envers elle. Elles discutèrent de tout et de rien. Des souvenirs, des anecdotes, rires de bon cœur, mais alors que Allison relevait la tête, Cuddy approcha sa main doucement et glissa la mèche de cheveux derrière l’oreille de la jeune femme, lui caressant doucement la joue avant de retirer sa main.
Cameron : Je suis désolé… Je ne suis pas…
La jeune immunologiste se leva brusquement et prit la fuite.
Cuddy : Merde.
Elle posa de l’argent sur la table et se lança à sa poursuite. Elle la rattrapa près d’un arrêt de bus, en effet les deux femmes étant venues avec une seule voiture, Cameron n’avait pas eu le choix. Lisa la rattrapa sans difficulté et s’approcha d’elle. Allison recula d’un pas, nerveuse. La pluie battante d’une averse estivale n’arrangeait pas les choses. Le petit haut que portait Cuddy devenait transparent sous l’effet de toute cette eau.
Cuddy : Allison je suis désolé.
Elle ne comprit pas vraiment pourquoi l’utilisation de son prénom la fit frémir. Elle déglutie et Cuddy avança encore. En reculant, Allison percuta le mur, elle était prise au piège. Mais finalement, elle n’avait plus tellement envie de s’enfuir, elle avait l’impression d’avoir des papillons dans l’estomac, et elle sentait en elle, une certaine envie, son regard se posa sur les lèvres de sa patron et Cuddy en profita pour coller son corps à celui de sa jeune employée. Elle sourit en sentant son cœur s’emballer. Elle décida de passer à l’attaque, rétrécissant l’espace entre elles, elle posa ses lèvres sur celles de la jolie immunologiste. Juste un chaste baiser, ce n’était pas vraiment le moment de l’effrayer. La douceur de se baiser surprit Cuddy, elle ne s’attendait pas à ressentir ce qu’elle ressentait, c’était étrange et terriblement excitant. Elle ne demandait qu’à recommencer mais elle devait être patiente, comme l’avait dit House, Cameron était du genre à croire aux contes de fées.
Cuddy : Viens rentrons à l’hôpital, avant de devenir nous même des patientes.
Cameron assez troublée esquissa un sourire, et ne résista pas quand Lisa Cuddy lui prit la main, l’entraînant vers la voiture. Cameron se laissa entraîner sans rien dire.

TBC

Domicile de Lisa Cuddy.

House et Cuddy étaient entrain de dîner, mais Cuddy était dans la lune.
House : House appelle Cuddy !! Hé tu es avec moi ?
Cuddy : Elle a les lèvres douces…
House : Dis m’en plus…
Cuddy : J’ai embrassé Cameron.
House : Ca j’avais compris. Donne moi des détails.
Lisa Cuddy esquissa un sourire plutôt ravageur. Elle repoussa et s’approcha de son compagnon, se penchant vers lui.
Cuddy : Tu veux que je te montre ???
House : Je crois que je vais devoir contra attaquer avec Cameron, si je ne veux pas perdre.
Cuddy : Je croyais que l’enjeu du pari était de la séduire.
House : Je joue pas sur les mots.
Cuddy : De toute façon maintenant j’ai une longueur d’avance.
House : Mais je compte bien me rendre à quel point ses lèvres sont douces.
Cuddy : Occupe toi des miennes pour le moment.
D’où il se trouvait, House avait vu plongeante dans le décolleté de la directrice et autant dire qu’il n’en perdait pas une miette. Il passa sa main autour de la nuque de la jeune femme pour lui capturer les lèvres. Leurs langues se mêlèrent brusquement mélange d’envie et d’anticipation. House l’attira brusquement à lui et elle se retrouva assise sur ses genoux. Elle se glissa un peu plus vers lui et resserra ses jambes autour du bassin du docteur. Doucement il remonta sa main sur la cuisse de la jeune femme se glissant sous sa robe. Il se dirigea vers les fesses de la directrice et les caressa avec envie. Il remonta aux creux de ses reins puis la chatouilla tout doucement autour du nombril, il la savait terriblement sensible sur cette partie de son corps avant de laisser sa main glisser vers le but qu’il s’était fixer, mais alors qu’il frôlait le minuscule bout de tissus, elle le stoppa avant qu’il n’aille plus loin dans son exploration. Elle descella ses lèvres de celle de son amant avant de croiser son regard.
Cuddy : Garde ça pour elle. On jouera plus tard.
Elle se leva et commença à débarrasser la table.
House : Là je crois que tu viens de casser l’ambiance.
Cuddy : Désolé mon cœur. Mais c’est toi qui a lancé le jeu.
Elle ferma les yeux pour tenter de se reprendre, elle aussi avait senti le désir monter en elle. Mais elle voulait aussi que le jeu devienne encore plus excitant.

Jeudi 5 Juillet. Appartement de Allison Cameron.

Elle tournait en rond dans son appartement, elle ne savait pas ce qui lui arrivait, elle avait embrassé Cuddy… enfin Cuddy l’avait embrassé mais ce qui la dérangeait est qu’elle avait adoré ça. Pourtant l’image de House s’imposait constamment à elle. L’autre nuit, il avait été d’une douceur avec elle. Certes il ne s’était rien passé, mais elle avait sentit son cœur s’emballer. House, Cuddy… Cuddy, House… Elle ne savait plus faire la part des choses, les deux la troublaient énormément. Mais elle ne pouvait pas ressentir quelque chose pour les deux, non ce n’était pas possible, sa vie était déjà bien assez compliqué comme ça. Encore une fois on frappa à sa porte, bon sang on pouvait pas la laisser tranquille avec ses angoisses, si s’était encore un de ses fichus représentants, il allait tâter de sa colère.
Cameron : (haussant la voix) Qui que vous soyez, je ne suis pas intéressée.
Voix étouffé : Bon et bien je rentre chez moi.
House ! C’était la voix de House derrière cette maudite porte. Que faisait-il là ? Pourquoi venir la voir à plus de vingt heure ??? Pourquoi ? Des centaines de questions lui tournaient dans la tête pendant qu’elle allait lui ouvrir.
Cameron : Je suis désolé, entrez.
House : J’ai apporté Chinois puis ce que l’autre soir s’était Pizza.
Elle le laissa entrer et comme la dernière fois, il s’installa dans le canapé. Elle se posa à coté de lui et ils commencèrent à dîner. Entre cynisme et rire, elle découvrait une autre facette de son patron. Après quelques heures, elle s’affala dans le canapé d’avoir trop manger.
House : Comment pouvez vous avaler autant et rester aussi maigre ???
Cameron : (se redressant brusquement face à lui) Vous me trouvez « maigre » ???
House : Et bien…
Il l’observa de haut en bas avant de remonter vers son visage.
House : Vous êtes très belle.
Aucun des deux ne riait, une certaine gène s’était installé entre eux deux. House passa sa main sur la nuque de la jeune femme pour l’embrasser. Contrairement au baiser qu’elle avait partager avec Cuddy, celui la était beaucoup moins doux. Leurs langues se frôlèrent pourtant avec douceur. Etrange mélange de force et de provocation. Mais Cameron le repoussa brusquement.
Cameron : Je crois que vous devriez vraiment rentrer chez vous House.
House se dirigea vers la porte.
House : Vous devriez jouir de la vie, Allison. Nous n’en avons qu’une.
Il avait fait exprès de prononcer son prénom, il voulait la faire réagir, il fallait la faire réagir sinon leur petit jeu entre Cuddy et lui n’aurait plus vraiment d’intérêt.
House : Je l’ai appris à mes dépends.
Puis il quitta l’appartement. La laissant seule avec ses tourments pour le moment mais il n’était vraiment prêt à abandonner la partie.


TBC...

une NC écrite par toi sérieux on s'en lasse pas!! bravo même si je connais rien à la série et que je ne savais donc pas qui était les perso lol

C’est vrai je suis cruelle de vous faire attendre comme ça, mais vous verrez l’attente en vaut la chandelle, je peux vous le garantir. Mais mon problème majeur, (ma folie…) fait que j’écris cette fic totalement en désordre la preuve c’est que j’ai déjà écrit la fin… non mais c’est vrai j’ai même écris une chapitre en commençant par la fin et en remontant chaque ligne !!!
Bonne lecture à tous…

Mercredi 11 Juillet. Hôpital Princeton Plainsboro.

Quelques jours avaient passés, Cameron n’avait pas ré-essuyé les assauts de Cuddy ou de House, mais elle voyait très bien leurs regards se poser sur elle avait envie. Elle ne contrôlait rien et cela la dérangeait mais elle savait que face à ses deux là, elle n’aurait jamais le dessus, ils étaient tellement plus charismatique qu’elle. Pourtant elle devait faire quelque chose, elle ne pouvait pas continuer comme ça, elle devait choisir entre les deux. Mais ça question était qui choisir ? House, elle savait qu’il avait un cœur sous cette carapace elle le savait mais voilà elle savait qu’elle ne pourrait probablement pas lui apporter ce qu’il voulait, dans tous les cas, l’un des deux essayeraient de changer l’autre. Quand à Cuddy, les deux femmes se connaissaient à peine et pourtant le baiser qu’elle avait échanger la faisait encore frémir.
Bon sang, elle devait penser à autre chose, pourtant ça l’obsédait. Que devait-elle choisir ? La force de caractère ou la douceur, elle avait besoin des deux elle le savait au fond d’elle mais ce n’était pas dans ses principes, elle devait absolument faire un choix. Pourquoi avait-elle le don de se mettre dans de drôle de situation. Des souvenirs de son passé lui revinrent en mémoire, son mari pour commencer, elle avait passé six mois avec lui, mais ses six mois avaient été souvent très difficile. La maladie le rendait tellement faible. Puis sa mort avait été cruelle la laissant ainsi désespérément seule, elle avait à se moment là plier bagages, changée de ville, changée d’hôpital, changée pratiquement de vie, à l’exception de son métier, elle avait travailler trop dure pour en arriver là, trop d’heures passées à étudier au lieu de s’amuser, trop d’heures à souffrir. Elle avait toujours voulu aider les gens. Elle avait menti à House quand il avait essayer de la mettre à nue. Son enfance la faisait souffrir. L’absence quasi quotidienne de ses parents, c’est son oncle et sa tante qui s’occupaient d’elle, mais s’occuper était un bien grand mot. Elle passait plus de temps dans un placard qu’autre chose. Ils l’enfermait là quand ils ne voulaient pas d’elle d’en leurs pattes. Elle se souvient y avoir passé des journées entières sans lumière, sans pouvoir en sortir un seul instant.
Elle couru jusqu’au vestiaire, allumant toutes les lumières. Elle se passa de l’eau sur le visage, elle se sentait mal, tellement mal. Elle détestait son passé, tant de souffrance pourquoi au final ??? Se faire torturer aussi par House sur le plan professionnel. Et sur le plan personnel se retrouver entre deux personnes qui l’attiraient énormément et dont l’un des deux la torturait émotionnellement. Elle était fatiguée de tout ça. Au bout du bout, elle ne savait même plus ce qu’elle avait envie. Violemment elle abattit son poing contre le miroir. Celui si se brisa en mille et un éclats dont certain couvert du sang de la jeune femme. Elle se dirigea dans un coin du vestiaire et se laissa glisser sur le sol. Se repliant sur elle même, elle se laissa aller à pleurer.
Une heure plus tard, elle retourna auprès de ses collègues dans la salle de travail après s’être fait soigné par un docteur, elle s’était rendu compte que sa main avait besoin de point de suture.
Chase : Où étais-tu ??Tu as eu un accident ???
Cameron : En quelque sorte.
Elle venait d’esquisser la question ce qui intrigua House vautré à son bureau à jouer à la balle. Cameron se dirigea vers la machine à café, elle prit une tasse puis attrapa la cafetière de sa main bandée, mais elle la lâcha ne pouvant supporter son poids. La cafetière se fracassa sur le sol rependant son contenu sur la moquette, sous l’effet de la douleur, Cameron lâcha sa tasse qui rejoignit sa grande sœur sur le sol. Elle laissa échapper une gémissement de douleur pendant que son bandage se maculait d’une couleur rouge sombre. House poussa Chase et Forman, pour être près de la jeune femme.
Voix : House un patient pour…vous.
Cuddy qui venait d’arriver se rendit compte qu’il se passait quelque chose.
House : Plus tard.
Cuddy : Ca ne peut pas attendre.
House jeta une regard en direction de Cameron et la jolie directrice comprit en voyant le sang qui goutte à goutte s’échappait de son bandage. Cuddy tendit le dossier à House.
Cuddy : C’est important, je m’occupe de soigner le docteur Cameron.
Forman et Chase regardaient quelque peu étonné la complicité et la douceur de cet échange. D’autant que House tenait toujours entre ses mains le bras de Cameron puisqu’on avait interrompu son geste alors qu’il allait examiner la plaie de sa jeune collègue. Lisa Cuddy entraîna avec elle, le docteur Cameron en direction d’une salle d’examen.

Sans un mot, Cuddy la fit s’asseoir, prépara le nécessaire avant de commencer à retirer doucement le bandage. Elle put constater que des points de suture fait sûrement moins d’une heure auparavant venait de sauter.
Cuddy : Mon D.ieu, princesse comment t’es-tu fais ça ?
Cameron ne répondit pas, pas plus qu’elle ne se rendit compte qu’on venait de l’affubler d’une surnom. Cuddy se rendit compte qu’elle était en état de choc. Elle commença à lui recoudre sa plaie avec douceur en lui parlant doucement, elle ne comprenait vraiment pas ce qui venait de se passer. Elle ne pouvait pas avoir affronter House, il ne l’aurait jamais pousser aussi loin, elle le savait, House avait toujours eu un faible pour elle et il la poussait au delà de ses limites dans le travail mais lui faire du mal jamais. Elle décida de raccompagner Cameron chez elle, de toute façon elle n’était plus en état de travailler aujourd’hui.

Jeudi 12 Juillet. 8h45. Appartement de Allison Cameron.

Allongée sur le canapé, Lisa Cuddy fut réveillé par la sonnerie de son téléphone. Se levant en sursaut, elle fut déstabilisé avant de se rappeler qu’elle était chez Cameron. Elle décrocha.
Cuddy : Cuddy.
House : Où es-tu ?
Cuddy : Bonjour à toi aussi.
House : Bonjour. Où es-tu ?
Cuddy : Chez la princesse. Je ne sais pas ce qui s’est passé hier mais elle était en état de choc, je l’ai ramené chez elle.
House : Elle a brisé un miroir dans les vestiaires.
Cuddy : Je crois qu’il va falloir y aller doucement avec elle.
House : Tu abandonnes ?
Cuddy : Bien sûr que non. Mais je ne veux pas qu’on lui fasse du mal. Je me suis attaché à elle.
House : Tu as pu parler avec elle ?
Cuddy : Pas vraiment, elle a seulement pleurer.

**FLASHBACK**

Les deux femmes venaient de passer la porte, Cuddy avait du chercher les clefs dans le sac de Cameron, incapable de réagir. Puis elle l’avait entraîné dans sa chambre pour l’allonger dans son lit. Cuddy lui retira ses chaussures et ferma le volet, une lumière s’alluma automatiquement, surprenant ainsi la directrice de l’hôpital. Une lumière tamisée dans le coin de la pièce. Cuddy l’aida à se glisser sous les couvertures mais au moment d’éteindre la lumière, Cameron refusa. Doucement, Cuddy lui posa un baiser sur le front, Cameron fondit en larmes avant de se tourner pour pas que Lisa la voit ainsi. La directrice ferma les yeux, résistant à l’envie de la serrer dans ses bras, avant de se diriger vers le salon, laissant la lumière allumée. La directrice observa autour d’elle. Tout était bien ranger et elle se rendit compte en faisant le tour du propriétaire qu’il y avait beaucoup de lampes. Apparemment Cameron n’aimait pas vraiment l’obscurité.

**FLASHBACK**

TBC...

Et voilà un petit chapitre, désolé si j’ai écris déjà beaucoup sur cette fic, il me manque la partie NC 17 du chapitre suivant et je dois vous avouer que je n’ai pas vraiment le moral à écrire en se moment. Je viens de perdre ma chienne qui est morte dans mes bras et j’ai quelques difficultés avec la fac, sans parler des tensions chez moi à cause du copain de ma sœur… enfin ma vie ne vous intéresse pas alors je vous dis bonne lecture…

Bureau de Lisa Cuddy. 10h50.

Elle attendait, elle savait qu’il allait bientôt arriver dès qu’il pourrait s’éclipser. Elle tenta de se plonger dans quelques dossiers mais s’était trop difficile, elle referma donc les dossiers et attendit plongeant dans le bain de ses pensées. Elle sursauta assez violemment quand il referma brusquement la porte derrière lui.
Cuddy : House.
House : Tu voulais me voir ?
Cuddy : Oui. Il faut qu’on arrête avec Cameron.
House : Pourquoi ?
Cuddy : Tu n’as pas vu dans quel état elle était. Je crois qu’on lui fait du mal.
Dire ses quelques mots lui faisait mal au cœur, elle appréciait énormément Cameron, et la saveur de leur baiser était encore sur ses lèvres, ne lui donnant que l’envie de recommencer encore et encore.
House : Laisse moi tirer les choses au clair avec elle.
Cuddy : Je préfère pas…
House : Oh je croyais que tu me faisais un peu plus confiance…
Cuddy : House !
House : Fait moi confiance pour une fois.
Cuddy : Je t’en prie ne lui fait pas de mal.
House : Ne t’en fais pas je ne ferais pas volontairement du mal à la princesse.

17h45.

Cameron venait de voir son dernier patient en consultation. Machinalement elle rangeait la pièce où elle venait de passer la journée perdue dans ses pensées. Soudain House entra dans la pièce, la faisant sursauter. Il referma soigneusement la porte derrière lui et tira les rideaux.
Cameron : House ?
House : Allison…
Il s’approcha doucement d’elle, elle recula.
House : Qu’est ce qui s’est passé avec le miroir.
Cameron : Peu importe maintenant, je le rembourserais si il le faut.
House : Je me fiche de se maudit miroir. Pour le moment c’est toi qui m’intéresse princesse.
Cameron : C’est nouveau ça.
House : Je croyais que tu me connaissais mieux que ça.
Cameron : Vous… Tu souffles le chaud et le froid, comment veux-tu que je réagisse ?
Elle avait décidé de le tutoyer, après tout, il faisait bien la même chose, et elle avait décidé de le défier. House lui prit ça pour un signe qu’il pouvait aller plus loin. Mais alors qu’il faisait un pas vers elle, elle le contourna et se dirigea vers la porte. A l’aide de sa canne, il bloqua la porte et se glissa derrière la jeune femme l’enlaça de son bras libre, la bloquant contre son corps. Il avait décidé de jouer l’étape supérieur.
House : Cesse de jouer Princesse.
Cameron : Ne m’appelle pas comme ça.
House : Domme moi une raison.
Cameron : Parce que…
House : Ce n’est pas une raison valable.
Leurs deux voix s’étaient faite plus rauque. Il sentait le souffle de sa compagne se faire plus court, il savait qu’il était entrain de la faire craquer. Doucement il lâcha sa canne et glissa sa main sous le chemisier de la jeune femme.
Cameron : Non…
Elle laissa pourtant sa tête tomber en arrière pour retomber sur l’épaule de Greg House.
House : Ne me dit pas non.
Il posa son autre main sur sa poitrine et fit sauter un à un les boutons. Il glissa sa main sous le fin bout de tissus et la sentit vibrer sous ses doigts, il savait qu’il était entrain de gagner sur sa réticence. Il s’approcha de son oreille.
House : (murmurant) Tu n’as pas idée de ce que je ressens.
Il lui mordilla la lobe de l’oreille tout en pressant la jeune femme un peu plus contre lui. Il tentait au maximum de se contrôler, si il voulait atteindre son objectif, ou plutôt leur objectif. Même si il n’était pas sûr que Cuddy avait bien compris tous les aboutissants. Et puis merde, il n’était pas sûr de les comprendre lui même, mais si il savait qu’il avait envie d’elle, vraiment envie d’elle. Pourtant il relâcha la jeune femme, la laissant désorienté.
House : Ce n’est pas encore le moment…
Elle le gifla violemment.
House : Je crois que je l’ai mérité.
Elle referma son chemisier et se dirigea vers la porte mais alors qu’il s’attendait à ce qu’elle parte, elle s’approcha de lui, saisit le col de sa chemise et l’embrassa. Surpris par l’initiative de la jeune femme, il l’observa quitter la pièce sans pouvoir réagir.

Samedi 14 Juillet. 23h30. Appartement de Gregory House.

Installée contre son amant, Lisa Cuddy discutait avec lui. Ce petit jeu avec Cameron les avait rapproché. Mais maintenant la présence de la jeune médecin leur manquait même si aucun n’osait aborder le sujet. Brusquement l’endocrinologue quitta le lit du couple pour se diriger vers la cuisine. House la rejoignit quelques minutes plus tard. Elle était jolie comme ça à moitié dévêtu, buvant une tasse de café, pensive.
House : Je te donnerais bien un penny pour tes pensées mais je préfère les avoir gratuitement.
Elle releva les yeux sur lui pendant qu’il venait s’installer en face d’elle.
House : Ne me dis pas que c’est Cameron qui te préoccupe.
Cuddy : Si…
House : Cuddy !
Cuddy : Tu as choisi le jeu, tu n’as pas pensé aux conséquences. Et je sais que toi aussi, tu as un cœur.
House : Ce n’est qu’un jeu qui n’est pas terminé.
Cuddy : J’abandonne.
House : Tu ne le veux pas.
Cuddy : Non. Mais je veux qu’on arrête de prendre ça pour un simple jeu. Cameron n’est pas un jouet.
House : Elle n’est peut être pas un jouet mais tu enlèves tout le plaisir au jeu.
Cuddy : Tu es insupportable.
House : Tu m’aimes bien comme ça.


TBC…