Type de fiction:Drama/Suspense(K+)
Titre : Puits sans fond.
Auteur : Manon...Gray Gubler??
Personnages : Reid (surtout), Ziva(NCIS)et l'équipe.
Résumé : Reid se souvient juste d'un rêve étrange, dont il ne connait pas l'origine, jusqu'à ce qu'il se rèveille à l'asile, accusé d'avoir tué trois filles. Reid ne peut se résoudre à rester à l'asile alors qu'il ne pense pas appartenir à ce monde de folie. Il ne lui reste donc qu'une solution, partir...
Disclamer: Les personnages de cette fiction ne m'appartiennent pas, je suis restée la plus fidèle possible aux comportements que les producteurs de la série leur ont donné. Je n'ai pas faite cette fics pour l'argent, seulement pour m'amuser.
Note de l'auteur: Merci de ne pas copier ma fiction!
Partie 1
Les lumières des lampadaires vacillaient, on aurait dit de grands cierges qui se balançaient sous les caprices d'un courant d'air dans une église. Lentement, il continuait à marcher, il était persuadé d'être sur le bon chemin, mais ne savait pas où il allait. Il suivait simplement cette allée bordée de maisons qui tanguaient au moindre de ses gestes, comme des bateaux pris dans la tempête...Après cette pensée, qu'il trouva lui-même absurde, il entendit un éclat de rire percer le silence de la nuit, il se retourna, voyant le bitume se mouvoir sous ses pieds, mais ne vis rien d'autre que cet océan de vagues. L'inconnu qui l'observait laissa échapper un gloussement, comme si tout cela l'amusait follement. Décidant de ne pas se laisser prendre au jeu, le jeune homme repartit, continuant son chemin, luttant contre son profond déséquilibre et scrutant le bout de la rue pour se donner le courage d'y arriver. D'où venait-il? Il n'en savait strictement rien, il s'en balançait d'ailleurs, l'important était d'avancer.
Enfin une frêle silhouette se détacha du gris monotone de la route et il vit apparaître dans son champ de vision une jeune fille. Elle était blonde, ses cheveux sales recouvraient son visage. Elle était habillée d'une petite robe blanche qui semblait vouloir virer au brun, mais aussi incongru que cela puisse paraître, elle était pieds nus au milieu de la route en pleine nuit. Doucement, il s'en approcha, toujours avec la crainte de tomber, renverser par une rafale, une vague ou un bateau qui semblaient décider à le suivre. Etant tout près d’elle, il remarqua à quel point ses cheveux étaient sales, il pensa même qu'ils ressemblaient un peu à ceux de Tarzan et aussitôt après qu'il eut pensé cela, une espèce de rictus perça à nouveau le silence de cette longue nuit, mais cette fois, le garçon se rendit compte avec stupéfaction que se rire démoniaque provenait de sa propre bouche! Honteux de rire devant cette fille qui avait l'air si mal en point, il voulut l'aider. Il tendit sa main pour lui proposer son aide, mais brusquement il entendit un hurlement, il crut que ça provenait encore de lui, mais baissant les yeux vers l'inconnue, il la découvrit allongée par terre, couverte de sang, les mains plaqué sur son coeur, sa bouche entrouverte laissant échapper des cris plaintifs et silencieux. Eberlué, il regarda sa main et aperçut qu'il tenait un couteau écarlate. Sous le choc, il regarda à nouveau l'inconnue à terre: les yeux de la jeune fille portaient déjà sur un autre monde. L'air hébété il resta là, sans rien dire. Maintenant, les maisons ne tanguaient plus, elles avaient entrepris une ronde infernale autour de lui. Comment avait-il pu commettre une chose pareille : il avait toujours brillant, le meilleur même... Affolé il se mit à courir de toutes ses forces, comme pour échapper au regard de la fille qu'il venait de tuer sans raison. Au loin il aperçu deux autres filles qui l'observaient et le pointaient du doigt. Dégoulinant de sang et de sueur, le garçon lâcha son couteau et poussa un hurlement qui était plus animal qu'humain, puis doucement, il se roula en boule et s'endormit dans le brouillard le plus profond qu'il n'aie jamais existé...
Spencer Reid ouvrit enfin les yeux, il se trouvait seul, dans une pièce rectangulaire, une prison peut-être? Non, ça ne pouvait pas en être une, il n'y avait pas de barreaux, pourtant, on ressentait l'impression d'y être. Où était-il et depuis combien de temps? Il se sentait bizarre et avait un mal de tête épouvantable, sûrement l'avait-on drogué, ce qui expliquait ce rêve étrange. Il baissa les yeux et vu qu'il était habillé d'une espèce de pyjama ouvert dans le dos qu'on donnait aux patients d’un hopital, Reid les connaissait très bien vu qu'il adorait "Urgences"... Il était tellement perdu dans ses pensées qu'il n'entendit pas la porte de sa "cellule" s'ouvrir pour faire place à Jason Gideon et Aaron Hotchner: ses patrons. Quand il les aperçut enfin avec ce visage sombre, il sut qu'il avait fait quelque chose de grave, très grave même... Derrière eux suivaient des médecins, vu leur façon de se mouvoir et de parler, Reid fut presque certain que c'était des psychologues. Une pensée jaillit soudainement dans son esprit: et si ce n'était pas un cauchemar qu'il avait fait et s'il était devenu fou...Il avait peut-être passer la barrière entre les justiciers et les assassins, et la mine renfrognées de ses supérieurs le lui laissaient suggérer...Reid n'était plus leur collègue mais un dangereux psychopathe mis à l'asile.
Gideon, imperturbable, ne laissa rien paraître et demanda d'une voix neutre à Spencer:
-Sais-tu où tu es?
-Ma théorie, vu les éléments dont je dispose, c'est à dire, les médecins que je prendrais plutôt pour des psychologues, bien qu'au sens propre, les psychologues soient des médecins de l'esprit, je pense que...
-C'est bon! , coupa sèchement Hotchner, qui ne parvenait pas à ce maîtriser aussi bien que Gideon, tu es à l'asile depuis 4 jours!Et tu sais pourquoi, hein?
Reid regarda leurs visages, l'un après l'autre ; il y lisait de la haine, jamais il ne c'était senti aussi seul, ceux qu'il considérait comme une famille l'avait renié et il ne savait toujours pas pourquoi...
-Qu'ai-je fait de si grave et de si terrible?...
Sa voix, il l'aurait voulut forte, puissante, mais elle résonna à ses oreilles comme le couinement de la souris face au chat qui allait la dévorer.
-Tu veux vraiment le savoir, dit Hotchner, les yeux emplis de mépris, tu as tué trois filles en un soir, après on t'a ramassé dans la rue et tu étais en cata...heuu cata…
-Plexie??Répondit Reid d'une voix rogue, son visage était devenu très pâle et semblait vouloir se confondre avec les murs gris de sa « prison ».
-Mouais, ou un truc dans le genre, grogna Hotchner, après tu as fait plusieurs crises de démences, tu veux que je te dise Reid? Tu es fou et tu as trouvé ta place ici!
Sur ces derniers mots, Aaron se détourna et partit suivi de Gideon qui gardait la tête baissée.
A peine avaient-ils franchi la porte que Reid se leva d'un bond et se mit à hurler qu'il n'était pas fou, aussitôt deux gardiens sûrement créés à partir du même moule que les gorilles, l'empoignèrent, le projetèrent sur son lit et lui firent une injection de somnifère. Aaron et Jason ne prirent même pas la peine de se retourner et ce, malgré les injures lancées par le jeune homme qui se prétendait innocent. Ils disparurent derrière une deuxième porte vitrée laissant derrière eux une foule de psychologues qui tentait de maîtriser le garçon. L'esprit embrouillé, Reid s'endormit avec la certitude de n'être pas fou, mais étant sur que personne ne le croirait....
A suivre...
Dim 26 Aoû - 17:24
